Quand le jour et la nuit s’équilibrent
Chaque année, l’équinoxe de septembre marque le moment où le jour et la nuit s’équilibrent. Douze heures de lumière, douze heures d’obscurité. C’est un instant suspendu où la Terre nous rappelle que l’équilibre est possible, même au cœur de nos polarités. En 2025, cet équilibre prend une intensité particulière. Le collectif est traversé par des vagues de déséquilibre profond : excès de vitesse, de productivité, de contrôle… et à l’inverse, effondrement, fuite, déconnexion. L’équinoxe devient alors un rappel puissant : il est temps de réconcilier ce qui a été séparé. Pour les femmes, pour les hommes, pour la Terre entière, cette équinoxe ouvre une porte de gestation. Un espace où l’on peut s’asseoir entre lumière et obscurité, et sentir que les deux nous appartiennent.
L’appel du féminin : l’eau qui demande à s’écouler
Depuis des siècles, le féminin a été comprimé, figé, invisibilisé. Comme l’eau sous la glace, il a continué de vivre, mais enfermé, privé de son flux. À l’équinoxe 2025, cette eau intérieure appelle à s’écouler à nouveau. Cela peut se manifester par :
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des émotions intenses qui surgissent,
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des rêves liés à l’eau, au sang, à la maternité,
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des élans créatifs encore fragiles mais insistants.
Le féminin, c’est la matrice. C’est le corps qui accueille, qui ressent, qui crée. Cette équinoxe nous invite à honorer ce féminin, non pas comme une faiblesse, mais comme une puissance de gestation.
L’appel du masculin : la structure qui protège
Mais l’équinoxe n’est pas seulement une affaire d’eau. C’est aussi une affaire de feu, de structure, de verticalité. Le masculin intérieur est appelé, non plus comme un dominateur, mais comme un gardien. Il ne s’agit pas de brider le flux féminin, mais de lui offrir un cadre sûr où il peut s’écouler sans crainte. Le masculin protecteur, c’est celui qui dit : « Je tiens l’espace, tu peux créer. Je bâtis les murs, tu peux laisser jaillir la source. »
À l’équinoxe 2025, nous sommes invités à réconcilier ces deux forces en nous :
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le féminin qui ressent, qui accueille, qui relâche,
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le masculin qui structure, qui protège, qui incarne.
Contrairement à d’autres équinoxes plus tournés vers l’action, celle de 2025 ouvre un temps de gestation. C’est une période de préparation, comme une grossesse vibratoire. Ce qui doit naître en 2026 est encore en maturation. Les projets, les visions, les intuitions reçues en 2025 doivent être nourris, protégés, portés à l’intérieur.
C’est le moment de :
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poser les fondations,
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épurer ce qui est trop lourd,
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retrouver l’équilibre entre donner et recevoir,
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sentir la graine intérieure, même si elle n’est pas encore visible.
Cet équilibre jour/nuit nous dit : tu n’as pas besoin de montrer, tu as besoin de porter.
Message pour le 22 septembre 2025 et conclusion
L’équinoxe de septembre 2025 n’est pas un aboutissement : c’est une porte préparatoire. Elle ouvre un temps de gestation qui durera jusqu’à l’équinoxe suivant, au printemps 2026, où de nouvelles formes pourront émerger. Ce moment nous enseigne la patience, la confiance dans l’invisible. Comme une mère qui porte son enfant sans le voir encore, nous sommes appelés à porter nos projets, nos guérisons, nos visions, jusqu’à ce qu’ils soient prêts à naître. L’équinoxe nous dit : ne cherche pas à accélérer. Honore le temps de la gestation. Tout viendra à terme en son heure.
Cette équinoxe n’est pas seulement une date astronomique. Elle est une invitation à entrer dans ton propre équilibre. Si tu sens que tes eaux intérieures bougent, si tu perçois que quelque chose en toi veut naître mais n’est pas encore mûr, c’est normal. Tu es en gestation. Accompagner cette gestation peut être délicat : les mémoires enfouies remontent, les déséquilibres entre ton féminin et ton masculin se révèlent. C’est pourquoi être soutenue dans ce passage peut tout changer. Si tu sens l’appel, je t’accueille dans mes séances pour t’aider à traverser cette équinoxe. Ensemble, nous mettrons en lumière ce que tu portes, nous libérerons les mémoires figées, et nous préparerons le terrain pour que, en 2026, ton œuvre et ton féminin sacré puissent s’incarner pleinement.
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